Le monstre du village

Liste des personnages participants (en ordre de participation):
- Moretos
- Loralia
- Erydil


L'histoire débute dans une taverne, dans le village, quand le tavernier/aubergiste raconte ce qui se passe. A vous de voir où vous vous placez à ce départ.
Je vous rapelle que le but est l'estermination d'un monstre assez costaud.

Moretos marchait depuis un long moment dans les plaines proches de la forêt quand, au loin, un petit village apparut à la lisière des arbres. Quelques chaumières et une auberge, servant aussi de taverne, entouré d’un petit nombre de champs dans lesquels travaillaient de rares personnes. Epuisé après ce long voyage, Moretos s’arrêta sans hésiter dans la petite taverne assez accueillante.
La salle était presque vide, ce qui était normal aux vues de l’heure et de la population habitant l’endroit. L’aubergiste était un petit homme assez grassouillet, et très poli. Il lui servit à boire et à manger très rapidement, puis se mit à se lamenter :
« - C’est horrible ce qui se passe par ici !
- Qu’est-ce qui est horrible ? demanda Moretos, poliment mais intrigué.
- C’est vrai, vous êtes un voyageur, lui répondit le petit homme. Vous ne savez pas, je vais vous raconter ce qui se passe dans ce village depuis quelques temps, je vais vous expliquer. »

Il commença alors à raconter une longue histoire que voici :
« - Il y a quelques mois, alors que le village était rempli et bien plus grand, et que les alentours regorgeaient de petits paysans, un grave évènement est arrivé, on a retrouvé une ferme rasée, ou plutôt, on est à retrouver que les fondations, alors que la carte indiquait que une famille complète, une trentaine de personnes au moins, y habitait. Au départ, nous nous sommes dit que ils étaient partis sans prévenir et que quelqu’un avait rasée les lieux pour reconstruire, mais ce n’était pas logique, aucune trace de travaux, personne sur les lieux, quelque chose clochait.
Puis nous avons pensé à des bandits, et, déjà, d’autres familles partirent. Mais cela ne ressemblait à rien de connu : Des gens qui pillent, oui ! Des gens qui détruisent, encore ! Des gens qui tuent, à la rigueur ! Mais des gens qui pillent, détruisent et tuent sans laisser de traces, jamais ! Nous avons donc cherché plus loin.
Mais nous avions beau chercher, nous ne trouvions pas. D’autres fermes ont été détruites, et d’autres familles sont parties. Les environs se sont vidés, et les villageois sortaient le moins possible.
Un jour, alors qu’il n’y avait plus personnes dans les alentours, nous avons vu, ici, ce qui s’était passé partout ailleurs. Un monstre est sorti de la forêt, à foncé sur la première maison, une grange en réalité, et la percuté.
Le bâtiment s’est effondré dans un grand fracas, et la bête a commencé à avancer sur les débris. On aurait dit un gigantesque ver qui avançait sur le bois. Chose stupéfiante, il était très rapide quand il est sorti du bois, mais presque immobile sur les décombre, comme s’il cherchait quelque chose, de la nourriture peut-être.
Le plus bizarre est que, sous lui, les planches fondaient littéralement, et un cheval qui se trouvait là eu le même sort. Nous avons essayé de lui blesser avec des flèches, mais elle se sont planté, puis sont tombé, la tête de métal toujours planté, mais le bois rongé jusqu’à disparaître. En tout cas, il est parti un peu plus vite, mais est revenu dans la nuit.
Maintenant, il a déjà détruit la moitié du village et vidé la moitié du reste de ses occupants par la peur. Les survivants essayent de lui tenir tête quand il vient, mais ils ne peuvent rien faire pour le poursuivre, il avance vite et ne laisse aucune trace dans la terre. Nous avons essayé de le blesser à l’épée, celle-ci n’a pas eu de dégâts, mais le pauvre homme qui la maniait s’est fait écrasé par la masse du ver. Par contre, nous ne savons rien de l’efficacité de la magie sur lui, personne ne la pratique ici.
Si vous pouviez nous aidez, nous vous en serions grandement reconnaissant, ce monstre détruit nos habitations et nos familles, et nous ne pouvons rien faire contre lui. Nous ne pouvons pas partir, tous nos biens sont ici et, ailleurs, nous devrions repartir de zéro. »

Il suivit un long silence, pendant lequel Moretos finit ce qu’il avait devant lui et réfléchit. Puis, silencieusement, il se leva et regarda droit dans les yeux l’aubergiste pour lui répondre :
« - Je verrais ce que je peux faire. Hélas, seul, je ne pense pas pouvoir être très efficace. »

L’aubergiste le regarda, stupéfait, alors que Moretos sortait de quoi payer son repas.

« Et tu ne seras pas seul! »

Une voix féminine s’était élevée près de la porte de l’auberge. Moretos et son interlocuteur se retournèrent vers l’entrée, légèrement surpris.

« Je me nomme Loralia. » dit-elle à l’adresse de l’aubergiste qui semblait être complètement désespéré.

Puis, elle dirigea son regard vers l’elfe. Ses yeux brillaient de son pouvoir sur le feu.

« Alors Moretos, on essaie de s’esquiver de Perenia, seul, et de faire des miracles dans les villages voisins? Sache que je t’ai suivi jusqu’ici justement parce que je savais que tu me conduirais à une aventure! J’ai entendu votre conversation, et je puis t’assurer que je serais à tes cotés pour la traque de ce monstre! »

Suite à cette affirmation à forte tonalité, les deux autres toujours surpris voulurent parler, mais un regard brûlant de Loralia ne laissa place à aucune protestation. Loralia, d’un claquement de doigts, fit apparaître une flamme sur le bout de son pouce, son index, et son majeur réunis. Elle désirait montrer qu’elle ne se ferait pas avoir à être laissée en arrière. Ensuite, jouant avec la boule de feu miniature dans ses mains, elle dit :

« Je ne suis pas sûr, mais je crois bine pressentir que nous ne seront pas deux dans cette histoire…»

Loralia, habillée d’une sorte de robe sous une petite armure de cuir, arborait trois dagues à la ceinture, et d’une arbalète en bandoulière dans le dos, s’assit sur une chaise proche et observa alors le regard satisfait de Moretos, et le regard ahuris de l’aubergiste.

-Vous ne serez pas seuls, effectivement.Dit une voix profonde, sortant d'un coin sombre de l'auberge.
-Il y a à peine un mois que me voici dans ces contrées étrangères à ma personne, mais déjà j'y suis attaché comme si j'y avais vécu toute mavie. Je dois aider ce village, puisque je le peux.
Erydil pensait en fait à la ressemblance entre ce village et un autre, qu'il avait abandonné il y a bien longtemps, lorsque sa famille fut chassée pour dettes. Pouvoir aider cet endroit lui donnait l'impression qu'il pourrait peut-être se repentir d'avoir fui ainsi.
-Chose certaine, trouver ce monstre ne sera pas facile... Et encore faudra-t-il l'abattre.

Moretos entendit les deux autres se présenter, et alors que l'aubergiste était vraiment surpris, il s'efforça de ne pas le montrer et se leva:
Approchez, Approchez! Puisque vous venez, nous allons devoir parler ensemble, faire connaissance, et surtout, faire un plan.

Il attendit que les deux autres s'approchent et leur annonça:
Retrouver ce monstre sera difficile, celon ce que dit Maître Aubergiste, il ne laisse aucune trace dans la terre, seulement, et heureusement, il en laisse dans le bois.
L'aubergiste acquiesa et Moretos reprit:
Maître aubergiste, depuis combien de temps n'a-t-on pas revu ce monstre?
L'autre signifia que cela faisait trois jours. Moretos continua alors:
Nous allons chercher les arbres ronger depuis trois jours ou moins, et, si nous avons de la chance, nous aurons une trace, c'est un grand animal, il est obligé de se frailler un chemin pour avancer.

Moretos demanda s'ils avaient des questions, mais ce plan, quoi que très vite né, ne lui paraissait pas en avoir.

Voyant que personne ne bougait les lèvres dans le but de demander ce qu'esperait Moretos, c'est-à-dire, des questions, Loralia s'avança.

Je propose alors, d'y aller dans l'instant! s'écria alors Loralia, rien ne sert de rester là à rien faire!

Les deux autres, voyant bien que la jeune femme avait raison, ne se tuèrent pas pour rester. Moretos, voulant faire les choses avec un minimum d'oraganisation, proposa aux deux autres, d'aller chercher leurs affaires qu'ils auraient besoins pour la petite traque.

Je suis déjà prêt, dit-alors doucement Erydil, je le suis toujours...

Parfait! Alors, si la dame l'est aussi, nous iront maintenant!

Je le suis! Cria-t-elle d'envie. Allons à la chasse!

Malheureusement, nous ne savons même pas ce que nous chassons...dit Erydil,dont la sortie de l'auberge rendait pessimiste. Les trois compagnons sortirent donc dans le froid. Moretos, en tant qu'elfe et étant par conséquent le plus apte à voir dans le noir, fut leur guide. Durant toute la soirée et jusqu'à épuisement, ils parcoururent la lisière des bois, espérant y déceler ne serait-ce qu'une infime marque de bois rongé. Mais le temps passait, et à force de se traîner les pieds dans la boue, la fatigue les gagnait.
Peut-être aurons nous plus de chances à la lumière du jour? Car si vous espérez toujours trouver quelquechose ce soir, j'ai bien peur d'avoir à briser vos illusions... Et c'est alors qu'ils entendirent un troupeau de mouton, peu loin de là, commencer à bêler avec une certaine panique.
Il semble que mes illusions resteront intactes pour ce soir... dit Loralia avec malice.

Malheureusement, nous ne savons même pas ce que nous chassons...fit Erydil,alors que les trois compagnons sortaient dans le froid. Moretos lui répondit qu'il cherchait une sorte de gros vert corrosif pour les arbres et les habitants et commença à les guider. Il cherchèrent aux abords de la forêt d'éventuelles traces durant toute la soirée, sans succès. Peu à peu, ils s'épuisaient à marcher dans un terrain rendu difficile par la petite pluie qui tombait.


Peut-être aurons nous plus de chances à la lumière du jour? Car si vous espérez toujours trouver quelquechose ce soir, j'ai bien peur d'avoir à briser vos illusions... commença Erydil lorsqu'ils entendirent un troupeau de mouton, peu loin de là, commencer à bêler avec une certaine panique.
Il semble que mes illusions resteront intactes pour ce soir... dit Loralia avec malice.

Moretos se mit à courir, distançant rapidement dans le noir ses deux compagnons. Il tira également son arc et encocha sans plus attendre une flèche.

A l'aurée du village se trouvait l'animal. Comme l'avais décrit l'aubergiste, c'était un énorme ver d'au moins dix mètres de long, et moitié autant de diamètre. Moretos tira sa flèche qu ialla se pointer dans l'arrière train, si une tel bête peut en avoir un, du monstre. Celui-ci délaissa la grange contenant les moutons et se retourna. Moretos eu tout de même le temps de voir sa flèche se désagréger et tomber.
Dès qu'il furent face à face, Moretos tira une autre flèche, qui se ficha dans ce qui devait servir de gueule au ver géant, un trou béant d'au moins un mètre de rayon, puis une second dans un oeil, un globe moitié moins grand que le gueule, mais tout de même impressionnant. La bête poussa un cri et chargea, Moretos tira son épée et espéra que les deux autres arriverait vite, seul, il ne tiendrait pas longtemps.

Au moment même ou la bête allait se retrouver sur les aventuriers, ce dernier baissa ce qu'il lui servait de tête, rongea le sol, s'enfouissant dans celui-ci. Un trou béant se trouvait alors devant une Loralia complêtement ébahis par la vitesse d'action d'un monstre luisant.

Comment!? baragouina-t-elle

Moretos, pris d'un petit rire, se moqua:

Quoi, ne me dis pas que tu croyais vraiment que ce serait simple de se battre contre une telle créature?

Puis, Erydil arme en main, s'avança vers l'orifice monstrueux et jeta un coup d'oeil. Ne voyant rien d'autre que le noir le plus complet, il se retourna vers les deux autres qui se chamaillaient, et déclara:

Il va falloir attendre qu'il montre le bout de son nez, car je ne me vois aucunement aller dans ce trou...

Au moment des dernières paroles, le sol gronda au pied de Moretos, et explosa dans la seconde suivante. Le ver était ressortis avec violence, projetant dans les airs un elfe qui, grâce a une dextérité raciale, put retombé sur la tête de ce premier.

Désolé pour le très très très LONG délai, mais semaine de fou....

Loralia! Brûle ses yeux!
Erydil ne pouvait qu'espérer que gagner du temps avec cette tactique, et de permettre aussi à Moretos de faire ... ce qu'il espérait créer en sautant sur la tête d'un immense ver...
Erydil aurait bien aimé joindre la partie là-haut, mais apparement quelqu'un devait trouver un moyen de retarder le lombric dans sa fuite, comme en lui brûlant les yeux par exemple.
Ce qui marcha très bien.
Un peu trop même.
Le monstre, fou de douleur, se débattait, tournoyait, dans un effort de se venger pour cet aveuglement. Moretos, bien qu'étant un elfe, avait lui-même de la peine à tenir sa position, qu'il ne conservait que de justesse.
Partagé entre l'idée d'amener son aide et la crainte d'être broyé, l'assassin faisait de son mieux de s'approcher de la bête pour lacérer ses chairs, mais sans grand résultat...

Lorsque Loralia brûla les yeux du ver géant, Moretos préféra reculer quelques instants pour éviter d’être broyé par les mouvements de la bête. Il en profita pour laisser son arc au sol et son carquois, qui le gênait plus qu’autre chose.
Puis il repartit au contact, son approche facilitée par la cécité de son adversaire. Il lui plaça de nombreux coups, qui, bien que le ver soit aveugle, furent pour la plupart donné de dos, les vieilles manœuvres de sécurité étaient, pour lui, toujours en vigueur, c’est ceux qui l’avait maintenu en vie toutes ces années.
Derrière lui, l’assassin, Erydil si sa mémoire était bonne, hésitait toujours sur la marche à suivre, il espérait qu’il interviendrait bientôt, car si la magie de l’humaine était utile, et pourrait peut-être en venir à bout, son adversaire viendrait au final à la toucher, au moins par chance. Et il n’avait guère envie de mourir.
Alors qu’il se demandait ce que faisait ce foutu assassin, l’humaine fit jaillir du sol et du ver de véritables geysers de flammes qui enflammèrent une grange proche. Moretos, alors qu’il se jetait au sol pour éviter des flammes, qui passèrent bien trop près de lui à son goût, grommela comme quoi il ne préférait pas finir en toast que en bouillie informe. Il se releva et se prépara à frapper de nouveau quand le monstre commença à avancer en aveugle, droit vers le centre du village.