Je ne sais pas pourquoi je me rappelle de ce souvenir en particulier, mais je l’ai toujours aimé et détesté. Il s’agit de ma mère qui me serre dans ses bras, très fort, me susurrant des jolis mots que je ne pouvais pas encore comprendre parce que j’étais trop petite. Je me souviens aussi des chaudes larmes qui dégringolaient sur son beau visage. Elle pleurait. Je me souviens de la terrible panique qui m’avais envahis lorsque les mains maternelles se détachèrent de moi et me déposèrent toute enveloppée d’un tissu de soie, dans la cavité d’une parois rocheuse. Le reste m’est plutôt flou. Je n’ai jamais revue ma mère, ni ses mains apaisantes, ni ses tristes larmes.
Je fus délivrée de la roche par un jeune enfant d’une dizaine d’année. Attiré par ma chevelure rousse, il m’emmena avec lui à son village. C’est lui qui me sauva et qui demanda à ses parents de me garder. Plus vieille, j’appris que ma mère avait été tuée par un chef Orc et sa horde de mercenaires. Cela perturba mon esprit et mon corps. J’en brûlais de rage. Tellement que lorsque je le voulais, mon corps s’enveloppait d’une épaisse flamme, très chaude, mais aussi très élégante. Je me surpris à me découvrir quelques affinités sur le feu. Je pouvais créer cette lueur rougeâtre et la contrôler à mon gré.
Ces derniers temps, j’ai pue jouir de la félicité d’avoir 21 ans, et j’ai un contrôle parfait sur ce que j’aime le plus : le feu.
Mes nouveaux parents m’ont acheté un cheval noir pour le voyage que je voulais entreprendre : me rendre à la cité de Perenia, pour que les gens, réputés héros, m’aide à retrouver cette bande d’orc, que je puisse me venger.
Il y a une semaine, je quittais le village ou j’avais grandis. Aujourd’hui, je suis devant vous, à cette table de cette auberge, et je me présente :
Je suis une humaine et j’ai comme seul pouvoir, qui me suffi amplement, de contrôler le feu. Je me nomme Loralia.