Petit texte déjà agé (d'un un environ) c'est un peu mon texte fétiche, je l'adore, attention à la chute!
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Jolord était dans la forêt, tous ses sens au aguets. Sa proie lui échappait depuis plusieurs heures déjà, cela ne devait plus duré car aussi grande soit son intelligence, sa proie n’échapperai pas à lui, Jolord, le plus grand chasseur de la planète.
Il avançait pas à pas, prudemment, sa cible pouvait être caché partout, y compris dans les arbres, sa morphologie le lui permettant.
Soudain, il la vit, elle traversa son champ de vision, dans les arbres. Il sortit son arc et tira deux fois. La créature esquiva la première flèche facilement, se mettant en travers de la course de la seconde. Jolord sourit, son plan avait marché.
La créature, intelligente, se servit d’un de ses membres pour dévier la course du projectile, puis s’enfuit plus profondément encore dans la forêt, là où elle était le plus à l’abri, là où elle allait mourir, d’après Jolord.
D’ailleurs, celui-ci la suivit, pensant que seul une proie difficile peut être traquer, s’arguant que les autres se contentait de mourir. Courant sous les arbres, sur, ou plutôt sous, les traces de sa proie, Jolord faisait attention, celle-ci était capable de lui tendre un piège.
Jolord la vit sauter au sol. Il la poursuivit. Connaissant ce type de proie, il sortit une épée. Il accéléra encore vers l’être, qui fit de même dans l’autre sens, louvoyant entre les arbres. Il courait vite, mais Jolord, entraîné comme il l’était, allait le rattraper quand sa proie s’échappa sur le coté. Le chasseur suivit sa proie avec un temps de retard, il allait ranger son arme pour pouvoir s’aider de ses bras quand il vit que la proie avait disparu.
Tout autour, tout était calme. Très calme. Trop calme. Assez pour que Jolord entende, peu avant, un bruit faible. Son instinct le fit se coucher au sol quand un tronc passa juste au dessus de lui. Son entraînement avait encore porté ses fruits, même si quelques branches lacérèrent son corps tout entier.
La proie se montra, pensant le chasseur mort, ou voulant le vérifier. Celui-ci ne fit rien pour prouver son état, mais quelque chose le fit pour lui, hors de sa vue. La proie prit peur et s’enfuit. Jolord se releva d’un coup et lança son épée, jusqu’à lors toujours dans sa main, dans sa direction. Le rugissement qui suivit indiqua au chasseur qu’il avait toucher, sans tuer, sa proie, et qu’il aurait sûrement une belle trace.
Jolord parcoura rapidement les environs, cherchant des yeux ce qui avait pu effrayer sa proie, sans rien voir. Il repartit vite. La trace menait hors de la forêt, à la surprise du chasseur. Avec un peu de chance, la proie mènerait Jolord à sa tanière et à ses petits, plus savoureux.
L’épée du chasseur était profondément ancrée dans le sol et celui-ci ne prit pas le temps de la bouger, il l’a récupèrerait au retour, il sortit son arc et encocha une flèche en courant. Il arriva facilement à l’entrée de la forêt.
Dès cet instant, Jolord remarqua sa proie, qui fit de même. Voyant qu’elle ne pourrait pas s’enfuir, elle fonça sur le chasseur qui, d’un tir précis, l’abattit.
Le Rolnek alla ramasser son épée, puis mis la proie sur l’épaule. Pour sa peine, l’être humain finirait rôti le soir même.