Concours #3: Ce qu'il y a dans ma tête

Bonjours à tous!

Concours #3: Ce qu'il y a dans ma tête

Pour ceux qui désire participer, vous devez rédiger un texte sur ce qu'il y a dans votre tête.. ( Laissez ici place a votre imagiation ... il peut y avoir BEACOUP de choses dans la tête de quelqu'un ... comme dans corpse bride ! ) Votre personnage n'est pas obligé d'être présent dans votre texte!!!

Restrictions ou Informations:

• Minimum 200 mots
  
• Maximum 800 mots
  
• PS: Vous devez poster vos Textes AVEC UN TITRE à la suite de ce post, obligatoirement.
  

PPS: Si votre texte n'est pas conforme aux restrictions ou n'est pas dans la bonne section, il ne sera pas pris en compte dans le concours.

Bonne chance!

Les autre commentaire viendrons plus tard xD ( donc a éditer )

PS: N'oublier pas de poster les texte sur MP a MOOIIII et seulement qu'a MOOIIII !

mercii bien

VRAIMENT trop vedge de faire mes propres règles ... je vole celles des autres ! MOUAHAHHA Aimez-moi ^^

édit:

AVIS IMPORTANT

Vu le nombre de textes que j'ai reçu, je laisse une semaine de plus au concours ! Et j'espère bien franchement recevoir beaucoup plus que deux textes!

Allez vite à VOS CLAVIERS !!

EDIT: Voici les textes de nos participants !!!

les votes et commentaires se passent dans la section vote du concours #3 !!

LUI

Il était dans un train, il venait de monter et devait rentrer chez lui. Il s’assit normalement, en face d’un homme bizarre. Il avait l’impression de le connaître, mais pourtant ne l’avait jamais vu. Qui pouvait-il être ? C’était juste un grand homme avec un manteau brun, rien de plus. Il essaya de s’en persuader.

Le train démarra. Il allait doucement, ce train de banlieue, mais pas plus que d’habitude. Pourquoi trouvait-il quelque chose qui clochait à tout, les rues, les fleurs, les gens, tout lui paraissait bizarre aujourd’hui. Cet homme aussi, mais lui, c’était différent. Pourquoi en était-il revenu à lui ? Comment ? Pourquoi revenait-il toujours à lui ? Il ne le savait pas.
Pour faire passer tout ça, il prit un livre, celui qu’il avait commencé Cela faisait longtemps, avant ce livre-ci, qu’il n’avait pas lu ? Ou bien était-ce seulement la veille ? Il ne le savait plus.

Sa technique ne marcha pas. D’un coup, tous les personnages avaient la tête de cet homme. Comment étaient-ils avant ? Il ne le savait plus, il n’arrivait pas à s’en souvenir. Il reposa le livre et se cala contre la fenêtre pour dormir. Il se disait qu’au moins, les rêves ne lui ressembleraient pas, et qu’au pire, il les aurait oublié au réveil.

Cela ne marcha pas non plus, dès qu’il fermait les yeux, il voyait cet homme, encore et toujours. Celui-ci était toujours en face de lui. Il suivit donc un diction de sa mère : Quand on ne peut pas éviter un problème, on l’affronte ! Il se posa donc, à essayer de chercher qui cela pouvait bien être.
Ce n’était pas son père, ni son frère, ça, c’était sur. Ce n’était pas non plus son voisin, le fils ou le père de celui-ci, ni son coiffeur, son garagiste, son plombier, et encore moins son valet, car il n’en avait pas.

Sans s’en apercevoir, il s’endormit tout de même, perdu dans ses pensées. Un coup le réveilla. Il se dit que ce n’était qu’un problème technique, ou une arrivée un peu brusque dans une gare, mais les cris qui s’élevèrent autour de lui indiquait que ce n’était pas le cas.

Il ouvrit les yeux. En face de lui, toujours, l’homme au manteau brun, et toujours cet impression. Celui-ci se leva tranquillement, épousseta son manteau et se dirigea vers la sortie. Quelque chose paraissait encore plus bizarre que le reste, puis il réalisa, le wagon était sur le coté, et était sans dessus dessous. Il traînait n’importe quoi au sol quand un bruit énorme remplit la pièce. Il vit l’homme se retourner et venir dans sa direction quand il s’aperçu qu’il ne pouvait plus marcher.

Il ne se rendit compte qu’il saignait que lorsque du sang lui voila le visage. L’homme arriva à coté de lui, le leva, ce qui enleva une bonne partie du sang qui lui voilait la vue, et lui dit de se tenir à lui comme il le pouvait. Il le porta jusqu’à dehors et là, la vue se voilà de nouveau, il était inconscient.


Il était dans un train, il venait de monter et devait rentrer chez lui. Il s’assit normalement, en face d’un homme bizarre. C’est alors qu’il comprit : cet homme venait de le sauver, il était inconscient et revivait ses derniers moment d’homme conscient.

La nature en folie

Un lapin grignote une carotte bien mûre qu’il avait trouvée dans un splendide et immense jardin rempli de légumes de toute variété! Elle était croquante, mais à la fois si tendre! Il savoura chaque bouchée de ce merveilleux repas.

Tout à coup, un daim se joignit à son compagnon le rongeur. D’un vigoureux coup de dents, la bête arracha la moitié de la tête d’un chou qui germait dans cette terre fertile. Puis, la marmotte paresseuse sortit difficilement de son sombre terrier, suivit d’une armée de bambins affamés. Repérant une fringante rhubarbe vacillant au gré du vent, la bande de gloutons se jetèrent sur leur proie immobile.

C’est alors qu’en quelques minutes, une harde de bêtes sauvages : Hérissons, chevreuils, écureuils et taupes s’assemblèrent pour engloutir le fabuleux festin qui s’offrait à eux. Quel repas ils dégustèrent en riant et rigolant comme des gamins moqueurs!

Puis, sans s’y attendre, le ciel devint noir opaque… Comme si tous les oiseaux du monde auraient recouvert notre ciel d’un drap sombre impénétrable. Comme si le soleil aurait subitement arrêté de briller de mille feux.

Ensuite, de lourds et imposants grondements venant de mille lieux se firent entendre dans cette petite contrée, pourtant si isolée.

Les animaux apeurés, se regardèrent à tour de rôle, inquiets de la situation qui leur arrivait. Mr. Hérisson, mort de peur, se recroquevilla en ressortant ses aiguilles longues et effilées. La troupe de marmottes serra rapidement les rangs. Quant à l’ours, il fit surgir ses dangereuses griffes et ses terrifiants crocs, prêt à bondir sur «la chose» qui allait probablement surgir d’une seconde à l’autre.

Un autre grondement éclata! Cette fois, beaucoup plus fort…

Avait-on fait exploser une montagne de granit dans les environs? Nul ne le savait, mais tous étaient maintenant affolés.

Tout à coup, un éclair jaillit du ciel et percuta le centre du potager. Le sol prit la couleur bleu-azur et étincela comme une boule de cristal. Les animaux reculèrent de quelques pas. Leurs pattes leur disaient : « Fuis! Fuis avant qu’il soit trop tard!». Cependant, leur esprit curieux leur murmurait : « Reste! Un fabuleux spectacle s’offre à toi! Tu ne vas pas t’enfuir bêtement!»


Les bêtes étaient là, plantées devant cette lumière, qui brillait sans arrêt.

Tout à coup, la tête du chou-fleur prit de l’expansion. Elle grossissait et grossissait sans arrêt! Son voisin le navet, était maintenant aussi gros qu’une petite brebis. Des bras et des jambes commencèrent à pousser sur le corps du concombre. Un rictus diabolique était maintenant apparu sur la «figure» du poivron.


Puis, en quelques minutes seulement, une armée de légumes géants faisaient face-à face à la tribu des animaux… Qui paraissait ridiculement inoffensive maintenant.

Le champignon, révolté, poussa un cri guttural, qui résonna au loin. Le cheval, terrorisé, lâcha un beuglement pitoyable et partit au galop. Suivi de tous les animaux de la forêt qui prirent leurs jambes à leurs cous, vers un endroit hors de portée de ces délicieux monstres.


L’armée de légumes poussa un hurlement symphonique et partit à l’assaut de ces trouillards.

Les bestiaux se renversèrent et se bousculèrent pour échapper à ces apparitions démoniaques. L’ours fuyait à toute vitesse, suivit de l’orignal, puis du furet, décidés à ne pas finir dans le gosier de la cyclopéenne pomme de terre.

Les légumes écrasaient tout sur leur passage. Les proies étaient maintenant les prédateurs. Une course acharnée avait maintenant débuté entre les animaux et les légumes.

C’est alors que Bébé daim trébucha et perdit pied dans les feuilles mortes. Confus et désorienté, il se leva de peine et de misère pour repartir à la fuite. Néanmoins, le brocoli avait repéré cette cible facile d’accès et s’en était emparé aussitôt! Le daim hurlait et pleurait! Espérant être pardonné par le brocoli, d’avoir saccagé ce beau potager. Mais celui-ci ne fit mine de rien. Il approcha son met de sa bouche, le posa sur sa langue fétide et rugueuse, et….


«PANG, PANG, PANG»

«Hey Jérome, Jérome! » S’époumona le gardien de nuit.

- Bon Dieu Jérome, réveilles-toi! Tu parles encore dans ton sommeil! Rendors-toi maintenant! Demain, tu seras privé de bouilli aux légumes.

Jérome le regarda, les yeux vides, et partit à rire. Il rit à s’en exploser la rate.

Le gardien retourna s’asseoir sur son tabouret, prit son thé entre ses grosses mains velues et murmura à lui-même :

«Satané fou, son cas ne se règle pas… Ce type est enchaîné depuis dix ans et il est toujours aussi aliéné qu’avant… Même encore plus…»

Le garde sirota sa revigorante boisson, en écoutant les délirantes paroles du vieux fou de la cellule d’à côté.

J’ai la tête fissuré, Est-ce que ça fait de moi un fêlé?

Blop!

On vient de m’ouvrir la tête. Je n’ai même pas eu mal! Le mec qui me l’a découpé scrupuleusement d’une tempe à l’autre portait des lunettes et un sarreau. Drôle de mélange n’est-ce pas? En fait, je le trouve marrant. Lorsqu’il m’ouvrait la boîte crânienne, il tirait la langue sur le coter, l’air trop méticuleux et droit comme un lampadaire! J’était, moi aussi, dans une drôle de position : Les jambes allongées sur une table, le haut du corps levé, question que ma tête ne se vide pas un peu partout, et les bras en l’air, essayant de toucher le plafond de l’homme robeblanchetropgrande.

Bon, voilà qu’il s’apprête à me retirer je sais pas quoi de la tête, il arrive avec des pinces carrés, de genre barbecue. Il se met à fouiller, et se murmure à lui-même tout un tas de truc ressemblant étroitement aux grognements d’un rat. Tout ce remue-méninges me chatouillait énormément, mais je ne riais pas. Restant stoïque, je regardais tout ébaubis les choses que le mec sortait de ma tête : Une humeur joyeuse, un cri de chouette, le rire d’une citrouille orangée, le visage impassible d’un mort, la naïveté du naissant, le reniflement de l’hiver et une paille.

Cette paille me laissait pantois. Légèrement plier, comme lui permettait son accordéon, elle était coloré principalement de blanc avec des lignes verticales rouges.
C’est tout ce que j’ai à dire sur le sujet.

Ensuite venaient d’autres objet, mais grandement moins intéressants : la clef d’un tracteur, la vis manquante d’un meuble IKEA, le bouton Play d’un caméscope, la touche #3 d’un téléphone sans-fil, le fil de métal d’un cahier spiral et une boucle d’oreille.

Je me disais que le mec serait rassasier après m’avoir dépouiller des choses de l’arrière de mon visage, du palpable à l’impalpable. Non, il semblait bien déterminer à poursuivre son noir projet de grisaille. Je ne pouvais que l’écouter et le regarder, comme une télévision.

Pourtant, après avoir sorti tout cela de ma pauvre tête, maintenant presque vide, le mec se plia, comme la paille, riant aux éclats en voyant ce qui restait au fond de la tête qui était mienne. J’avais peur de savoir ce que c’était, mais je ne le montrais pas. En fait, je ne montrais rien du tout, pas même le portrait de la Joconde. Ensuite, l’homme à la jaquette plongea ses mains dans les plus bas fond de ma tête, tellement loin, que j’avais l’impression de sentir ses doigts dans mes talons! Ce n’était pas si désagréable parce que mon pied me démangeait depuis un moment déjà. Puis, retirant ses mains d’un coup sec, je pus voir, au creux de sa main, un tout petit truc gris, minuscule. L’homme se retourna vers d’autres, cachés derrière une plante verte dans la salle, et cria :

- "Ça y est les gars, j’ai le cerveau."

Je ne riais pas, c’est-à-dire que je ne trouvais pas cela drôle… Certaine personne trouve que je n’ai pas le sens de l’humour. D’après moi, ces gens sont des clowns.

Oh! Que je suis sot! J’ai oublié de me présenter! Je me nomme Jacques-Hébert Dubrefeuille, et vous assister à mon autopsie cérébrale. Oui, c’est parce que je suis mort il y a deux jours. Je me suis étouffé avec une paille dans un salon de coiffure.