Un certain administrateur que je ne nommerais pas m'a encourager à poster ici mon texte. Comme je suis incapable de dire non à qui que se soit, ben euh... voilà quoi! J'ai fait ce qu'on m'a demandé XD
Ce que j'aime le plus dans l'écriture, c'est recréer des atmosphères. C'est ce que j'ai essayé de faire ici. PAR CONTRE je vous préviens tout de suite que c'est un texte que j'ai composé pour un travail de français où on devait placé des exceptions d'accords de verbe, ce qui fait que plusieurs phrase ont prisent une tournure un peu ... étrange. Ne vous affoler pas, s'il-vous plait !
Ben c'est tout.
.Angelures.
C’était un de ces dimanches matins de janvier où le temps semblait s’être arrêté. Terre et ciel se confondaient dans un heureux tourbillon de blanc tandis que le paysage donnait l’impression idyllique d’être inaccessible. Dehors, le vent, bourrasques glaciales et sans pitié, dessinait un désert de congères sous les rayons timides du soleil hivernal.
Bien au chaud dans leurs maison, les gens regardaient le jour se lever, essayant de distinguer quelque chose au travers du givre recouvrant les fenêtres. La ville se remettait à peine de l’énorme tempête de neige qui avait durée toute la nuit, recouvrant maintenant les toits d’un épais manteau blanc.
Comme pour rajouter à l’irréalisme de la scène, on apercevait, soudain, une jeune fille toute vêtue en noir. Elle détonait joliment avec le paysage blanchâtre, incongrue dans ses vêtements de deuil. Elle se déplaçait d’un pas si joyeux, si léger, qu’elle semblait flotter dans les airs. Son visage rayonnait littéralement d’un bonheur énigmatique et plus d’un n’aurait osé l’apostropher, de peur que son sourire ne se dissipe.
La-dite concernée aurait été, elle-même, bien en peine de justifier cette allégresse fortuite. Ce matin-là, elle s’était réveillé animé d’une douce euphorie qui ne la quittait plus depuis. Au creux de son ventre, logeait un curieux sentiment de calme excitation, comme si un événement inattendu se préparait.
C’est avec ravissement qu’elle sentait, en marchant, ses pieds s’enfoncer doucement dans la neige duveteuse. Casser du bout des orteils la glace bordant les trottoirs était pour elle, un plaisir unique et elle s’y adonnait avec joie, secouant du même coup les branches des arbustes pour en faire tomber la neige dont ils étaient recouvert. Elle ne pensait à rien sauf au sentiment de plénitude qui l’emplissait.
Elle fini par aboutir dans un parc minuscule au milieu d’un cartier sans visage où le peu de gens croisé se dépêchait de la dépasser en fixant du regard leurs souliers vernis. Pendant plusieurs minutes, assise sur un banc, elle observa le petit nuage de fumé que faisait son souffle quand elle expirait. Il faisait froid, il faisait beau, elle était heureuse. Elle se perdit un long moment dans la contemplation du mouvement de quelques brindilles givré que le vent soulevait délicatement quand quelque chose retint son attention.
Il se tenait à quelques mètres de distance et lui souriait d’un air ravissant. Elle se leva, lui rendant son regard, et l’un et l’autre s’approchèrent jusqu’à ce que leurs souffles givrés s’entremêlent et que leurs mains se frôlent . Sur ses lèvres transies il déposa bien délicatement un baisé au goût glacé et partout, on put entendre résonner un rire cristallin au parfum de souvenir.
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J'apprécierais beaucoup quelque critiques constructives
j'espère que vous avez aimés!