La complainte de Cerseï

Cerseï se promenait tranquilement dans Perenia, admirant les tissus multicolores, les fruits exotiques, les bijoux inestimables et toute une foule d'autres trésors savament réparties sur les différents étals qui encombraient la rue. Tous le monde autour d'elle avaient l'air très affairés et la ville grouillait d'une énergie intense.

Pas étonnant, se dit Cerseï, que je n'ai vue aucun visage connue depuis des lustres. Tout le monde a l'air très occupé et personne ne fait plus attention à moi...

Petit à petit, une idée horrible vint s'insunier dans son esprit, lui glassant le coeur et retournant ses trippes. Se tournant vers l'esprit anguleux d'un vieil archer qui flottait à ses côtés, elle demanda d'une voix toute petit, minuscule:

- Calòmn... se pourrait-il qu'on m'ait oublier ? Que tous soient partient au loin en me laissant derrière sans dire un adieu, sans même dire un mot ?

Perenia, elle y avait trainé quelque peu ces derniers temps, occupée à diverses choses.
Aujourd'hui il faisait particulièrement beau, une légère brise chantait en se déplaçant tranquillement entre tous les êtres présents, trop affairés à leurs achats ou leurs occupations pour pouvoir écouter la voix de la brise.
Chantonnant avec gaiété un doux refrain d'une comptine servant à endormir les nouveaux nés, elle avançait sans se presser au travers de la foule, en suivant le vent, un petit jeu qu'elle avait pris pour habitude.

Cependant cette fois ci, elle s'arrêta rapidement et sentit le courant s'échapper tandis qu'elle s'arrêtait en plein milieu de la foule, levant quelques mécontentements et grognements derrière elle.
Quelques mètres devant elle, une humaine, parlait et s'adressait à un esprit.
Etrangement personne ne faisait attention à elle, et semblait éviter l'espace où flottait l'esprit comme s'il avait été fait de matière.
Elle lui parlait comme si cela paraissait naturel, innocent, dans ses habitudes.
Une simple humaine serait elle capable de faire ceci? Elle avait bien rencontré des humains et humaines dotés de capacité assez inhabituelle, mais le plus souvent c'étaient des personnes âgées, sage et qui savaient écouter ce qui les entourait.
Pas une jeune femme ignoré de tous.
Se décidant d'approcher plus, en quelques pas, elle parcourut les quelques mètres les séparant et aussitôt ressentit une angoisse terrible venant de la jeune femme.
Une empathie aigüe chez Nymphélia lui permettait de ressentir quelque peu les sentiments des gens qu'elle approchait, une bénédiction comme une malédiction.

"J'ai du mal à supporter les doutes et les malheurs des personnes qui m'entourent et malheureusement elles sont nombreuses, je ne peux toutes les aider.
Mais ton coeur est en proie a une abominable apréhension.
Que t'arrive t'il chère enfant?"

C'était dans ses moments là qu'elle maudissait son empathie, elle c'était adressait à la jeune fille sur un ton presque maternelle, une chose qu'elle avait horreur de faire mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de faire.
Jetant un regard sur l'esprit, elle plongea son regard dans le sien, vide et mort, avant de regarder son interlocutrice.


[Si t'avais autre chose de prévu, dis le moi ^^ j'éditerai ou j'effacerai au beson ^^]

[ XD du tout, au contraire, je suis contente que quelqu'un vienne enfin me voir ici!]

Cerseï leva vers la novuelle venu, des yeux remplis de larmes. Comme elle était belle et comme sa voix était jolie! La voix d'une maman... Une maman! c'était choeutte, ça! Elle n'avait jamais eut de maman, seulement un papa. D'ailleurs, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu sont papa. Depuis qu'il était devenu une ombre, il n'était revenu la voir que très rarement. Lui aussi l'avait abandonner.

Cerseï sentit encore une fois son coeur se serrer et, bien qu'elle ne la connaisse pas, décida d'ouvrir son coeur à cette étrangère qui était si gentille.

-Je... je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression que tout le monde m'a abandonné. Comme si j'était toute seule. Pourtant regarde, il y a une tonne de monde qui m'entour. Mais ils ne comptent pas, il ne compte pas. Toi, tu comprend ce que je veux dire, n'est-ce pas ? Tu dois forcément comprendre puisque tu peux voir Calòmn! C'est la première fois que je rencontre quelqu'un d'autr qui peut le faire...

La voix de cette femme, Nymphélia, avait quelque chose de mystérieux... envoutant. Cerseï se laissa bercer par la musique des mots pendant un instant en souriant.

Je n'ai ni maman ni papa mais jusqu'à tout récement, par contre, j'avais des amis...Il y avait Sowen ( ça, c'est ma meilleure amie, même si elle me dit toujours des trucs vilains), Eberen ( il est vraiment trèèès grand, des fois l est gentils avec moi ) et aussi Belo ( mais je ne l'aime plus car il est très grossier et laid ). Tu veux m'aider à les chercher ?

N'attendant pas la réponse de Nmph, Cerseï la prit par la main et se mit à courrir dans les rues de Pérénia en riant. Après tout, c'était comme un jeu de cachette géant!



( / No offense Belo, si j'ai dit que tu étais laid, hein ? )

Donc Sowen, une amie qui te dit des trucs vilains, le grand et gentil Eberen et le laid et grossier Belo que tu n'aimes plus.
On dira que ça m'aide beaucoup tout ça, c'est pas comme si tout le monde pouvait être ainsi.

Et voilà qu'elle se retrouvait avec une jeune femme qui agissait comme une fillette et qui lui prenant la main, la trainait en courant et riant au milieu de la foule et des rues.
Elle était charmante, mais semblait tout de même avoir un léger retard au niveau mental si l'on considérait son apparence physique et son mental enfantin.
Et puis elle ne lui avait pas dit comment elle s'appelait, une chose peu pratique à l'humble avis de Nymphélia, c'est pourquoi tout en continuant à se laisser guider elle ne savait pas trop où, elle tenta de lui parler.

Euuuh...excuse moi mais tu m'as pas dit comment tu t'appelais.
Et puis tu pourrais m'en dire un peu plus sur tes amis?
La couleur de leurs cheveux peut être, si ils ont des grandes oreilles ou pas.
Ou même comment ils sont habillés et si ils ont des armes.
Même mieux, là où tu les as vus la dernière fois.
Tu pourrais me dire tout ça? Cela m'aiderait un peu pour qu'on les retrouve.

Dans quelle situation elle c'était mise, elle ne savait même pas où elle allait, elle ne savait pas si elle allait s'arrêter un jour de courir, ni même si cette jeune femme savait où elle allait.
Situation peu régulière pour NYmphélia qui se laissa alors guider sans rechigner.