Les terres de Perenia
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 Concours #1: Dialogue

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Eberen
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Eberen


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MessageSujet: Concours #1: Dialogue   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeDim 23 Sep - 10:38

Bonjours à tous!

Concours #1: Dialogue

Pour ceux qui désire participer, vous devez rédiger un dialogue entre deux personnes sur le sujet de votre choix.

Restrictions ou Informations:


  • Minimum 400 mots
  • Maximum 1200 mots
  • Votre personnages n'as pas à être impliqué dans la conversation, c'est un texte libre, mais il le peut.
  • Vous devez remettre votre Dialogue avant ou pour le 30 septembre, ensuite, ce sera les votes.

PS: Vous devez poster vos Textes AVEC UN TITRE à la suite de ce post, obligatoirement.

PPS: Si votre texte n'est pas conforme aux restrictions ou n'est pas dans la bonne section, il ne sera pas pris en compte dans le concours.

Bonne chance!


Dernière édition par le Mer 10 Oct - 6:42, édité 1 fois
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Eberen
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Eberen


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MessageSujet: Re: Concours #1: Dialogue   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeLun 24 Sep - 22:22

Certains membres me font remarqué que les restrictions de mots ne sont pas très bonne...

Elles sont donc modifier/ajouter pour:



  • Minimum 400 mots
  • Maximum 1400 mots
  • Le fait que se soit un dialogue n'empêche en rien les paragraphes narratif. Le but du texte doit être une conversation entre deux personnes.



Voilà!

Bonne chance!
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Eberen
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Eberen


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MessageSujet: Un achèvement inopiné   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeMer 26 Sep - 6:55

Concours #1: Dialogue


Un achèvement inopiné

- Eliwan! Gueula un homme, Eliwan ramène tes fesses immédiatement!

L’enfant de onze ans se dépêcha aux cotés de celui qui lui servait d’oncle, une brute immonde.

- Que ce passe-t-il?
marmonna-t-il alors d’une voix tannée, presque insultante.

- Tu n’as pas brossé mon cheval comme je te l’avais ordonné, il est sale et a mauvaise mine! Espèce de bon à rien…tu me fais penser de plus en plus à ta satanée paysanne de mère!

Le gamin prit une teinte violacée.

- Ne parle pas de ma mère comme cela! Et si tu voulais absolument avoir un beau cheval pour te pavaner en ville, de maîtresses en maîtresses, tu aurais du le faire toi-même!

L’enfant sourit, content de sa répartie. Le visage de l’oncle laissait transparaître la surprise, celle de savoir que ce qu’il croyait secret, ne l’était pas. Il s’avança près de son neveu et le gifla. Puis, il s’esclaffa.

- Et maintenant, tu crois que tu tiens là une information contre moi? Tu n’es qu’un sale mioche! Profite du fait que nous sommes à l’écurie pour nettoyer les excréments! C’est peut-être là ton seul talent, récolter le fumier…

Le petit serra les points. Le sang-froid lui était inconnu.

- Tais-toi, murmura-t-il entre ses dents, tais-toi… tais-toi… tais-toi...

- Me taire! Commença l’homme d’un rire moqueur. Tu voudrais que je me taise?! Ta mère aurait du se taire, elle, elle en aurait moins souffert lors de son pauvre et triste trépas.

Le ton que prenait l’oncle d’Eliwan faisait obstacle à tous bons raisonnements d’un gamin de onze printemps. L’enfant se mit à brailler toutes sortes de noms, des injures qu’il avait apprit en côtoyant les enfants des ruelles. La colère lui montait au visage, sortant en larmes par ses yeux rouges. Eliwan était secoué de légers spasmes qui lui donnait l’air d’un être démentiel.

- Je…je…te déteste! Hoqueta-il entre deux convulsions.

Soudainement, l’enfant octroya un fabuleux direct du droit, de toute la puissance de son jeune bras, dans le ventre de son interlocuteur, le faisant plier en deux de douleur. Frustré, l’oncle répliqua. Il fit s’écrouler Eliwan, d’un coup de pied violent dirigé au menton. Ce dernier atterrit sur l’atelier de l’écurie, faisant tomber du même coup, en plus de l’atelier, tout son contenu. Un monticule d’instruments variés se trouvait maintenant entre lui et le sol, dont un long couteau de pêche, servant à séparer les bons morceaux d’un poisson. Empoignant l’arme derrière son dos, il se releva, le menton ensang,
les lèvres gonflées, sous les rires amusés de son adversaire.

- Tu en veux d’autre cher neveu? Tu veux que je cogne ce joli petit nez?

- …Je...tu…

- Quel abruti! Tu n’es plus capable articuler? Je vais arranger cela…

L’homme s’avança vers l’enfant avec l’intention bien claire de le corriger une fois de plus. Mais il n’y parvint pas. Son pied heurta une planche au sol, tapissée de clous, et s’affala de tout son poids sur cette dernière. Un des nombreux clous qui transpercèrent la brute, s’enfonça dans la carotide, coupant la grosse veine.

L’homme s’étrangla dans son sang, le regard perdu, ses mains tremblantes accrochées à son cou, et s’affala sur le sol maculé. Tandis que la terre s’imbibait du liquide écarlate pour se teinter de sa couleur, l’enfant se tenait encore debout, immobile. Son couteau levé, collé contre son corps, contrastait avec son visage enfantin.

Eliwan jeta dans une simili douceur, ou de peur, le couteau qu’il cachait derrière son dos, sur le corps de son tortionnaire. Il finit par dire dans un faible souffle d’innocent, presque inaudible :

- Tu es mort?...

Puis après un long silence, il ajouta :

- Je te déteste…


______________________________

Un achèvement inopiné, 619 mots


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Onurb

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MessageSujet: Dialogie d'inités   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeMer 26 Sep - 21:18

DIALOGIE D’INITIÉS


Alors que la Lune, parfois, durant un mois terrestre, dans sa grandeur et sa magnificence accepte d’éclairer à la fois mes idées et le parchemin sur lequel je couche l’ombre de mes souvenirs, des bribes de l’histoire de ma vie refont surface.

Un son, un murmure éloigné les fait habituellement renaître, paroles éphémères d’un temps passé, d’un moment d’exception.
…ainsi, en ce soir ou la Lune est bien pleine, me vient de mes jeunes années, jaillissant telle une source trop longtemps retenue, quelques passages d’une dialogie d’initiés.

Je suis un «Homme-Pensée». Je suis né d’un homme Sage et d’une Pensée éternelle. J’ai donc mis quelques centaines d’années humaines pour atteindre l’age honorable de 7 ans. Ce qui fait de moi un Maître.
Il y a de cela fort longtemps, alors que je parcourai le chemin que m’indiquait mon destin, je rencontrai un disciple du nom d’Erangi.
Pour ne pas risquer de lui révéler mal a propos quelques connaissances mystiques dont il n’était peut-être pas digne, je décidais de l’interroger sur l’origine spirituelle de son être et sur ses apprentissages passés.


Réminiscences lunaires, passage premier :

-Disciple Erangi, Y a-t-il un lien qui nous unit?
- Oui Maître Onurb.
- Quel est ce lien disciple?
- C'est un Secret Maître.
- Et quel est ce Secret, disciple?
- Le Centre du Cercle Maître Onurb!
- Alors je suppose que tu es Illuminé?
- Mes co- disciples et mes compagnons me reconnaissent et m'acceptent comme tel.
- Peux-tu me dire quel genre d'Être un Illuminé doit être ?
- Un être né d'une Pensée libre.
- Où t’es-tu d'abord préparé pour devenir Illuminé ?
-Dans l’antre de mes sentiments Maître.

Réminiscences lunaires, passage deuxième :

- Disciple Erangi, comment as-tu été admis ?
- Par trois coups distincts Maître.
- Et qu'est-ce qu'on t’a dit ?
-On m’a dit : « Qui va là? »
- Qu'as-tu répondu alors, disciple Erangi?
- J’ai répondu : «Quelqu'un qui demande à prendre part aux bienfaits de ce très respectable Temple dédié à l’Innéfable Gotha, comme ont fait beaucoup de disciples avant moi».
-Mais alors comment espères-tu l'obtenir cette faveur ?
- En étant libre et de bonne réputation Maître.
- Après avoir fait cette réponse, qu'est-ce qu'on t-a dit ?
- On me demanda en qui j'avais mis ma confiance.
- Et qu'as-tu répondu, disciple?
-En L’Innéfable Gotha, Maître Onurb!
- Bien, et que t’a-t-on dit ensuite ?
- On m’a dit de me lever et de me laisser guider sans crainte d'aucun danger.
- Après cela, que t’a-t-on demandé de faire ?
-On me fit faire trois fois le tour du Temple.
- Où as-tu rencontré la première Opposition ?
-Au pieds du premier Inquisiteur.
- Ou t’a-t-il répondu ?
- Derrière le second Inquisiteur au Centre du Cercle où je frappai trois coups comme je l'avais fait auparavant à la porte.
- Dis-moi disciple, que t’a-t-il répondu ?
- Il a dit : « Qui va là? »
- Et qu'as-tu répondu cette fois?
- J'ai fait la même réponse qu'à la porte : «C'est un humble disciple qui demande à être reçu»
- Où as-tu rencontré la seconde Opposition ?
- Derrière le premier Inquisiteur à l'Occident où je répétai ce que j'avais dit à la porte.
- Où as-tu rencontré la troisième Opposition ?
- Derrière le Maître, à l'Orient, où je répétait encore la même chose qu'auparavant.
- Et que te fit faire le Maître ?
- Il m'ordonna de retourner au premier Inquisiteur à l'Occident pour y recevoir des instructions.

Réminiscences lunaires, passage troisième :

- Dis-moi, disciple Erangi, après que tu ais prêté le Serment, quelle est la première question qu'on t’a posée ?
- On me demanda quel était mon plus grand désir.
- Et qu'as-tu répondu ?
- Oh! Accéder à Anavrin Maître Onurb!
- Et qui t’a conduit vers ce lieu ?
- Le Maître et le reste des disciples.
- Qu'as-tu vu en premier lorsque tu as pénétré en ces lieux ?
- La Lumière et la Règle d’Or Maître Onurb.
- T’a-t-on dit ce qu'ils signifiaient ?
- Les deux grandes Lumières du Centre du Cercle.
- Expliquez-les-moi, disciple Erangi.
- La Lumière dirige et éclaire le chemin de notre existence; la Règle d’Or sert à mesurer nos actions.

Réminiscences lunaires, passage quatrième :

- Disciple Erangi, que t’a-t-on dit ensuite ?
- Le Maître m'a fait monter à l'angle nord-est du Temple, c'est-à-dire à sa droite.
- T’a-t-il remis quelque chose ?
- Il m'a remis un Sceptre de bois en me disant que c'était un signe d'innocence.
- Que te montra-t-on encore ?
- Le Maître me montra les outils de l'Ignare.
- Quels étaient ces outils ?
- La règle et le Burin.
-A quoi servent-ils ?
- La Règle à mesurer mes journées, le Burin à éliminer toute la matière superflue afin que mes idées puissent s'y apposer et s'y ajuster aisément.
-A quoi donc les passes-tu ces journées, disciple Erangi?
- Je passe six heures à travailler, six heures à servir L’Innéfable Gotha, et six heures à servir mes co-disciples tant que cela est en mon pouvoir sans porter préjudice aux communs.

Réminiscences lunaires, passage cinquième :

- Disciple Erangi, tu m’as dis que tu avais donné trois coups distincts à la porte. Peux-tu me dire ce qu'ils signifiaient ?
- Un certain passage du Grand Parchemin Sacré.
- Et quel est donc ce passage, disciple Erangi?
- «Demande et tu recevras, cherche et tu trouveras, frappe et on t'ouvrira»
- Comment interprète-tu ce texte au Centre du Cercle ?
- J'ai cherché dans mon esprit. J'ai demandé à un ami. J'ai frappé et la porte du Centre du Cercle m'a été ouverte.

Réminiscences lunaires, passage sixième :

- Disciple Erangi, nous avons longtemps parlé de Temple. Dis-moi, qu'est-ce qui compose un Temple ?
- Un certain nombre d’Illuminés réunis ensemble pour travailler Maître Onurb.
- Peux-tu me dire combien d’Êtres composent un Temple ?
- Trois, cinq ou sept.
- Pourquoi trois Êtres composent-ils un Temple ?
- Parce qu'il y eut trois Grands Inquisiteurs à la création du monde des «hommes-Pensée» dont l’architecture mystique et métaphysique est si parfaite dans ses proportions que les hommes communs conçurent leurs monuments d'après les mêmes lois.
- Pourquoi cinq composent-ils un Temple ?
- Parce que tout être est pourvu de cinq sens.
- Dis-moi quels sont ces cinq sens disciple?
- L'ouïe, la vue, l'odorat, le goût et le toucher.
- A quoi peuvent servir ces cinq sens au Centre du Cercle?
- L'ouïe, la vue et le toucher me sont très utiles!
-Oui, mais à quoi servent-ils, disciple Erangi?
- L'ouïe, la véritable, sert à percevoir au delà des mots le sens premiers qui leur était assigné, la vue, la véritable, à voir le signe au delà des images apparentes, le toucher à sentir le véritable Contact, celui de nos semblables. Celui qui me permet de reconnaître le véritable Initié tant dans l'obscurité qu'en pleine lumière Maître Onurb.
- Pourquoi sept composent-ils un Temple ?
- Parce qu'il y a sept années qui doivent passer pour devenir Maître, Maître Onurb!

Réminiscences lunaires, passage septième :

-Disciple Erangi, quelle forme a donc ton Temple?
- Celle d'un carré long respectant le nombre d’Or Maître Onurb.
- Quelle est sa longueur?
- Elle va de l'orient à l'occident.
- Quelle est sa largeur?
- Elle va du Septentrion au Midi.
- Quelle est sa hauteur?
- Elle va du sol ou nous marchons jusqu'à la voûte du ciel.
- ET quelle est sa profondeur?
- Elle va du sol ou nous marchons jusqu'à son centre, bien au dessous du royaume libre des Drows et encore bien au dessous des ténèbres occupées par la Reine-araignée déchue Loth, Maître Onurb.
- Pourquoi dit-on que le Temple s'étend de la surface de la terre jusqu'à son centre ?
- Parce que le Centre du Cercle est universel et n’appartient à personne Maître Onurb.
- Pourquoi ton Temple est-il orienté de l'orient à l'occident ?
- Parce que tout les lieux sacrés le sont, ou devraient l'être Maître Onurb!
- Et pourquoi cela, disciple Erangi?
- Parce que l’Idée première a été émise en orient avant de s'étendre à l'occident.
- Qu'est-ce qui soutient donc ton Temple disciple Erangi?
- Trois grands Menhirs maître Onurb.
- Et quel est leur nom ?
- Équilibre, Puissance et Harmonie.
-Pourquoi dis-tu que ton Temple est soutenue par ces trois grands Menhirs?
- Parce que l’équilibre, la puissance et l’harmonie contribuent à l'achèvement du travail bien fait et que rien ne peu s’achever sans les respecter.
- Et pourquoi donc en est-il ainsi, disciple Erangi?
- Parce que l’équilibre Permet, que la puissance Soutient et Protége et que l’harmonie Orne.
- Disciple Erangi! Dis-moi maintenant. Ton Temple est-il bien protégé ?
- Oui! Maître Onurb, par un nuage orné de plis aux couleurs de l’Innéfable Gotha!
-Alors, tu es bien mon frère, disciple Erangi et je peux maintenant t’appeler Maître!
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Belo
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MessageSujet: Re: Concours #1: Dialogue   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeMer 26 Sep - 22:08

Perfidies et Naïvetés


Sphlatès humait la frêle fleur qui ornait le sol verdâtre de cette luxuriante forêt dans la contré de Odès. Le parfum de cette rose rouge venait chatouiller les poils de ses narines, ce qui lui amena un état de bien-être absolu.
Ce centaure vivait dans le clan des Warzoks, un clan réputé pour sa férocité et sa cruauté sanguinaire. Néanmoins, Sphaltès était très différent de ses frères, car celui-ci rejetait le fait de tuer, d’infliger de la souffrance ou de porter de la violence à un autre être. Il était un pacifiste qui admirait Mère-nature et qui au lieu de se battre avec ses compatriotes, préférait lézarder sur la rive d’une plage, ou de chasser les papillons dans les prés voisins. Miraculeusement, son père était Ghyorska, le chef de la tribu et le plus vénérable guerrier de leur époque. Grâce à son statut social, Sphaltès épargnait la lapidation et/ou encore le bannissement de sa patrie. Ce n’est pas pour autant que les autres centaures ne se moquaient de Sphaltès en le traitant de trouillard et de «fils à papa». Le pauvre centaure menait la vie dure, mais il la subissait pleinement.

Alors que Sphaltès errait dans le boisé, une ombre imposante se dessina devant lui; c’était un Drow; l’ennemi juré des centaures. Il était assez grand et marchait avec un équilibre parfait. Chaque pas était langoureux et imposant. Il avait deux yeux gris comme deux pièces d’argent et ses cheveux étaient noirs comme la nuit ainsi que sa peau, toute aussi sombre. Son corps était assez bâtit et costaud; c’était un balaise.

Le centaure eut un mouvement de recul, car ils peuvent être extrêmement sauvages et dangereux. Surtout dans cette période de l’année. L’elfe noir le pétrifia sur place en lui criant :

-Attends! Ne parts pas! Je ne suis pas méchant comme vous pouvez tous le penser!

L’homme-centaure était maintenant terrifié, il ne connaissait aucune notion de la bataille. Devait-t-il lui faire confiance? Il n’en savait rien. L’elfe-noir poursuivit :

-Je me nomme Frisquo, et je suis venu en ami…

Sphaltès, toujours craintif répondit :

-Enchanté…

Le sourire du Drow devint plus amical et il lui dit :

-Mais qu’est-ce qu’un homme-cheval de ton envergure fiche ici, n’es-tu point sur le champ de bataille avec les autres?

-Eh bien…Je ne me bats jamais à vrai dire, j’ai toujours détesté la violence, mais vu que mon père est le majestueux Ghyorska, je bénéficie de quelques privilèges…

Les yeux de Frisquo s’illuminèrent subitement.

-Oooo! Je parle donc en ce moment à un prince! Mais quel honneur! Voila pourquoi je croyais m’adresser à un homme digne et important!

-Fais moi s’en à croire sale menteur! Je suis la honte de ma tribu, se défendit Sphaltès, comment pourrais-je avoir l’air d’un prince! Je ne suis qu’un sale lâche!

-Lâche, je te l’accorde, mais toi tu pourrais bien être aussi le cerveau des opérations! L’esprit stratégique et ingénieux qui contrôle chaque mouvement des troupes. Tu pourrais établir les plans d’attaques! Les ruses les plus sadiques et incohérentes qui chavireraient tes ennemis! Tu serais un héros!

-Un héros… dit Sphaltès avec un sourire aux lèvres, comme en enfant qui vient d’apprendre qu’il recevra une gâterie.

-Bien sûr, s’exclama le Drow, bien sûr!

L’elfe noir tournoyait lentement autour du centaure, tel un troupeau de loups entourant sa proie. Il le coinçait pour qu’il n’aille nulle part où s’enfuir.

Le centaure, maintenant enjoué de cette nouvelle, commençait à palpiter de joie.

-C’est vrai que je suis plus intelligent qu’eux, se convainc le centaure, j’essaye toujours de les aider à planifier leurs croisades, mais ils ne veulent jamais rien entendre!

-Déplorable…C’est vraiment déplorable que tu ne puisses partager de ton savoir avec quelqu’un de confiance.

-J’ai jamais eu d’ami, ajouta le centaure, le souffle court.

-Bien…. Tu pourrais me les confier! Oui! M’expliquer tes plans les plus rusés, vos forces et faiblesses pour pouvoir confier ta sagesse à un ami! Qu’en dis-tu?

Sphaltès devint subitement anxieux, même perplexe. Cette conversation allait-elle trop loin? Ou se faisait-il simplement un nouvel ami où il pourrait parler philosophie, politique, nature etc. Des sujets que personnes ne veut jamais converser avec lui. Paranoïaque il crut être, alors il se dit qu’il avait l’air inoffensif et qu’il ne pourrait faire un geste de ce genre : le trahir.

-Certainement, discuter va me libérer mon cœur d’un lourd fardeau.

-Excellent mon ami…

-Eh bien, ce pourquoi nous les centaures vous abattent si facilement, c’est que nous injectons un léger poison dans nos armes qui diminuent vos réflexes et vos sens. Ingénieux non? Une simple potion composée de marguerite jaunie et d’ailes de chauve-souris pourrait atténuer le tout. Attends je continue! Nous aiguisons si bien nos flèches qu’elles percent vos boucliers sans soucis. Utile en effet. De plus, nous sommes des hommes-chevaux, donc des pièges au sol nous maîtriseraient totalement… Mais vous êtes si inertes que vous ne pensez qu’à nous rentrer dedans en espérant faire une brèche. HAHAHAHAHA!

Sphaltès envoya une bonne claque dans le dos de Frisquo en riant de bon cœur. Quant à l’elfe, il serra les dents devant ce centaure stupide et incompétent.

Alors, Frisquo lui dit :

- Mon frère, je suis ravi d’avoir pu créer un lien d’amitié avec toi. Mais j’y pense! Tu devrais me dire où se trouve ton village? Je pourrais amener ma légion pour qu’on vienne festoyer chez vous? Se serait fantastique et ça prouverait comme quoi tu as du mordant!

Le centaure étreignit son nouveau compagnon avec joie, lui pressa la figure en lui disant :

-Ah mon ami! Se sera avec une joie immense que je te montrerai mon village! Il n’est qu’a quelque hectare plus loin au nord, en 3 heures nous sommes arrivés à destination. Allez, viens! Je vais te présenter à mon père.



Sphaltès était emballé. Il partait déjà au petit trot vers la colline menant à son chez-soi. Il se retourna pour voir son compagnon mais…………rien. Frisquo s’était volatilisé. Comme un rayon de soleil qui disparaît sous un épais nuage blanc de coton.



Le centaure, confus, l’apostropha :

-FFFRRRRRIIIISSSQQUOOOO! FFFFFFRRRIIISSSSQQQUUUUO!

Rien. Le néant. Il avait disparu sous la lueur de cette pleine lune. Avait-il rêvé de cet être? Avait-il sommeillé au pied d’un grand arbre pour avoir rêvasser à propos d’un Drow. Mmm… Tout cela avait pourtant semblé si réel. Surement l’effet de l’alcool qu’il avait un peu trop abusé lui avait fait faire quelques hallucinations. C’était plausible.



Embêté, il se retourna pour faire demi-tour quand……VASH!

Une lame de couteau transperça son torse velu et maigrelet. Du sang chaud en sortit et se mêlât avec sa puérile sueur. Une odeur nauséabonde s’en échappa. Si mauvaise que même Sphaltès la percevait très fortement. On aurait dis de l’excrément de porc fraîchement évacué!



Sphaltès s’écroula à genoux. Une douleur atroce lui arracha un cri de douleur insupportable. C’est comme si on lui arrachait le cœur d’un coup de poing. Il leva ses yeux vers l’agresseur pour apercevoir son ex-ami, Frisquo. Le Drow se tenait là, solide comme un bloc, et fixait l’homme-cheval, sans l’ombre d’une pitié. L’humanoïde laissa échapper quelques larmes de souffrances qui vinrent se mêler au sang/sueur, se qui n’améliora pas l’odeur pour autant…Il baignait carrément dans une marre de sang qui s’élargissait de seconde en seconde. Sphaltès regarda l’elfe, pleurnichant comme un nouveau-né et lui demanda, dans un effort surhumain :

-Pou..Pou….Pouur..quoi…Pourquoi?

Un rictus s’afficha sur la figure du Drow, où l’on apercevait ses petites canines, toutes timides. Il respira un bon coup puis lui révéla :

-Mon pauvre ami. La naïveté et la soif de gloire ont surpassé ta pensé clairvoyante. Crois-tu vraiment qu’un homme comme moi aurait quelconque affinité avec toi? Pfff… Même pas en rêve. Le fort l’emporte sur le faible, tu auras au moins compris ça, espèce de flegmatique borné! Tu as cru mes paroles enchantées et tu vas le regretter. Eh oui, pour cet acte de paresse, tu vas payer, puis tous tes confrères vont payer grâce au traitre qu’il est a dénoncé! Échec et math! Sale ivrogne de cheval!



Frisquo détourna le regard du cheval pleureur, pour aller émettre à son roi les précieuses informations. Puis éventuellement, prévoir, leur ultime bataille contre les hommes-chevaux…

Le Drow s’en alla au loin, tout en écoutant les dernières agonies et blasphémassions du centaure qui venait de condamner toute une population de centaures en étant incapable de retenir son clapet.

1396 mots
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Terakin

Terakin


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MessageSujet: Re: Concours #1: Dialogue   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeVen 28 Sep - 1:41

Deux vieux frérots


Dacco et Slith étaient frères. Du moins, ils le croyaient. Dès leurs jeunes âges, ils avaient agi tels suzerain et vassal et même après 61 ans de fratrie et, ils demeuraient féaux.

Aujourd’hui, Slith rendait visite à Dacco pour l’occasion de leur anniversaire – d’ailleurs, aucun des deux ne savait la véritable date de son propre anniversaire, alors ils le fêtaient ensemble dans une même journée.

Dacco, dans son jardin, s'affairait au soin de ses plantes médicinales, œuvre de vie hérité de son père guérisseur, quand il constata la présence de son frère derrière lui par un regard jeté de profil.


- Dacco, mon frère! Ah, mon frère, viens vite! Ça fait des lunes que je ne t’ai point embrassé de mes bras! s’exclamait Slith en s’approchant de lui.
- Ô, mais c’est Slith! Quelle heureuse surprise! Quelle joyeuse journée! Je ne peux pas insister davantage sur mon contentement! Quel événement t’amène ici, en ma demeure?
- Je te laisse deviner, malgré l’usure de tes sens, l’atonie de ta longue barbe blanche et le spectre de tes rides abyssales, dit-il d’un ton comique. J’ai l’ultime confiance que tu n’as pas oublié cette journée spéciale, même après tant d’années et de glorieuses péripéties vécues ensemble!
- Si ma mémoire daigne me laisser y fouiller, je te dirai, sans peu d’hésitation, que… que… ah oui! que c’est le jour annuel du rassemblement des jongleurs au bas de la montagne, on avait habitude de s’y retrouver quand nous étions beaucoup plus jeunes. Tu t’en souviens?


Slith jetta un regard de pitié au vieillard qui se noyait à présent dans l’océan de ses souvenirs lointains.

- Mais non! Imbécile! s’écria Slith, avec un rire moqueur. Je ne sais quel pollen de quelle plante que tu as reniflé, mais tu t’égares. Aujourd’hui, c’est bel et bien notre anniversaire!

Soudainement, il adopta un sourire hystérique en réalisant ce qu’il venait d’entendre.

- Oh, mais oui! Imbécile! Pauvre con! Tu sais quel age nous avons maintenant! dit ironiquement Dacco.
- Il n’y a pas assez de pétales sur tes fleurs pour compter!


Un rire saccadé de joie précéda une clameur plus prononcée d’hilarités par les deux hommes.

C’est alors que Slith sortit de sa besace un vieux coffret embelli d’ornements et de dessins mythiques et le montra à son frère. Il expliqua :


- En fouillant dans les vieux manuscrits de notre aimable père, déchu depuis si longtemps, j’ai trouvé une note dans laquelle il nous prescrit de voir, lorsque nous serions à un age plus mature, le contenu de ce petit boîtier qu’il a peiné à cacher dans un hangar au fond de notre ancienne demeure familiale. Je présume qu’avec notre allure présente, nous sommes assez matures, dit-il d’un ton moqueur. Je ne l’ai pas ouvert. J’ai attendu de te joindre avant de découvrir le secret qui s’y cachait.

Dacco prit le coffret dans ses mains et après une contemplation curieusement obstinée, il força le sceau métallique jusqu’à brisure, révélant à l’intérieur une lettre destinée à Dacco et Slith par leur père.

Ainsi parlait la lettre :


« Chers enfants, votre étonnement sera grand, votre incompréhension encore plus imposante. Sachez que ce qui suit est un secret connu que par ma personne et que jusqu’à présent, où vous lisez cette lettre, j’emportais ce secret avec moi dans la tombe. Sachez aussi que c’est par une simple vénération de la vérité que je vous livre ce secret que je considère en votre droit de connaître. Dacco et Slith, vous n’êtes pas de réels frères parce que vous n’avaient pas été conçus par la même femme. Slith, que j’ai retrouvé un jour sur mon chemin, était un nourrisson abandonné par sa mère, pleurant dans les buissons, infligés de blessures causées par les intempéries et les morsures de Basilics dans la brume noire de la forêt d’Ischions. Je me suis décidé à le prendre sous ma tutelle et je l’ai élevé et aimé comme mon réel enfant, Dacco… »

L’essentiel de la lettre était révélé.

La stupeur avait imprégné le visage pâle de Slith. Des souvenirs lointains filaient dans sa pensée à toute allure. Il rétorqua :


- C’est impossible! Incroyable! Jamais une telle idée m’aurait venue à l’esprit.
- Si, si, il faut le croire, c’est notre père qui nous le dit!
- Tu veux dire « ton père ».


Dacco était sans paroles après une telle réplique. Il contemplait le visage de Slith qui morfondait peu à peu dans un esprit incertain.

- Oui… je vois, je comprends… dit Slith.
- Quoi? Qu’est-ce qu’il y a?
- Je comprends maintenant… Je vois pourquoi notre père était ainsi avec toi et qu’il était autrement avec moi…
- Dis-moi de quoi tu parles!


Avec une furie aggravante, Slith s’exclama :

- Je parle du regard sur le visage de ton père quand il contemplait avec ravissement ton visage d’enfant avant de te faire un baiser sur la joue avec un amour paternel que je n’ai ni jamais connu, ni moindrement vécu! Je parle des jours où je vous regardais, du coin de la fenêtre, lorsqu’il t’enseignait tous les secrets de ses connaissances sur la médecine et les plantes avec peine et amour alors qu’il m’ordonnait d’aller m’occuper ailleurs dans la forêt parce que cela ne m’intéresserait pas. Je parle du fait qu’il ne m’a jamais appelé par « mon fils », qu’il ne m’a jamais vu du même œil que toi! Que tous les villageois parlaient toujours de tes grands exploits et de tes virtuosités parce que notre père, ah oui c’est vrai, « ton père » vantait son seul et unique fils devant tout le monde!
- Je ne te comprends pas! Tu es en train de dire des sottises à propos de notre père qui nous a chéri tous les deux de la même manière! Tu devrais taire ta langue de vipère!


Les mots de Dacco étaient vains. Slith tourbillonnait dans un amas de sentiments et de souvenirs qu’il n’avait pas vécu depuis un demi-siècle. C’était des réminiscences violentes d’enfance que Slith avait appris à cacher, à oublier, à ne jamais remémorer pour éviter le goût amer de la jalousie devant Dacco. L’emprise de cet état d’âme sur Slith l’avait rendu hystérique. Soudain, avec un regard de fauve, Slith empoigna sa dague et plaça la pointe tranchante sur le cou du vieil homme et l’interrogea avec furie :

- Je me demande si tu savais tout ça avant cette révélation! Avoue-le!
- Non…non…je n’ai jamais été au courant!
- Parles vieillard les mots que je veux entendre, sinon, je te zigouille la gorge!
- Slith, tu n’es plus toi-même… je ne reconnais plus Slith, mon frère!


Voyant le regard atroce de Slith et constatant que des yeux de son frère la rage jalouse déversait en larmes luisantes, il se soumit à sa demande pour éviter la lame froide de sa dague.

- Enfin… comment le dire…oui je savais que tu n’étais pas mon frère de sang, mais je ne t’ai jamais considéré moins qu’un vrai frère, Slith, dit Dacco, sachant consciemment qu’il mentait.
- Empesté! Exécrable! Enfoiré! Tu le savais…tu le savais depuis si longtemps et tu as fais de moi une farce! Une raillerie… Tu as même volé mon seul amour!


En effet, Dacco avait séduit, il y a fort longtemps, une belle jeune dame que Slith fréquentait et envisageait de marier, la seule femme qu’il avait aimée de sa vie.

- Je n’ai jamais eu de père, ni de mère, ni de frère, ni d’amante!... Et tout ça à cause de toi! Quelle arrogance, quelle vile arrogance qui t’a infesté! Je vais te tuer! Te trucider! Je ne me laisserai plus railler par toi! Tu mourrais par cette même dague!

Slith leva la dague dans vers le ciel qui teintait d’un pourpre foncé, tel le sang qui allait couler en ce lieu. Il s’avança avec furie dangereuse sur sa victime qui eut le temps de courir au jardin et d’empoigner un lys de pollen paralysant et empoisonné avant de le projeter au visage de Slith. Après quelques secondes, Slith gisait parterre en prononçant ces mots :

- Tout ça était une farce, Dacco! Tout ça était une surprise pour ton anniversaire!... Bonne fête, Dacco! dit Slith avant son dernier souffle.

À ses cotés, Dacco referma les paupières du cadavre devant lui et dit :

- Bonne fête, Slith.

Dacco et Slith étaient frères. Du moins, ils le croyaient.
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Héraos

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MessageSujet: À la recherche des Réponses   Concours #1: Dialogue Icon_minitimeSam 29 Sep - 1:13

À la recherche des Réponses


Le soleil tombait durement sur les grands arbres de la forêt de la Connaissance. Une brise légère et fraîche agitait les feuilles colorées annonciatrices de la nouvelle saison. Un homme marchait tranquillement, suivant la rivière qu'on entendait murmurer. Plus loin, il arriverait à un village. Un village mythique, très peu connu et très peu recherché.

S'il marchait en plein bois, c'est qu'il n'y a aucun chemin qui mène à ce village, chacun doit trouver le sien. C'est donc un peu perdu dans ses pensées, cherchant des yeux l'endroit qu'il désirait trouver, que l'humain pris conscience qu'un autre de sa race se trouvait maintenant près de lui.


- Salut étranger! Dit ce dernier. Que fais tu donc seul dans cette forêt?

- Je marche... M'est-il interdit de le faire?

- Non, bien sur que non. Seulement les marcheurs ne sont pas fréquents dans cette forêt. Peu de gens veulent s'y risquer... Mon nom est Étrange, je ne veux pas savoir le vôtre.

Le marcheur s'arrêta. Regarda Étrange, perplexe.

- C'est donc à vous que je dois parler en premier?

- Tout dépend de ce que tu recherches l'ami. Que veux tu?

- Je suis à la recherche de la famille des Réponses.

- Les Questions te hantes, pas vrai? Je comprends. Sache que ce n'est pas en regardant dans ce bois que tu trouveras ce que tu cherches.

- Pourtant...

- Tu en a donc entendu parlé? Pardonne moi si je détruit tes espoirs, mais le village du Savoir n'existe pas. Il a été détruit à la création du monde par les Doutes.Il n'en reste que la Connaissance, cette immense forêt.

- Alors comment...

- La Connaissance est vaste. Aucun homme ne l'a jamais parcourue en entier, plusieurs ont pourtant essayé. Une fois, un vieillard m'a dit: «Cela fait des décennies que je cherche un sens à cette forêt. Pourtant, plus je m'y promène, plus je m'y perd...»

Les Doutes ont dévastés notre monde, pillant le Savoir, nous laissant les Questions qui continuent de troubler nos vies jour après jour. Les Réponses n'existent pas vraiment. Les plus sages de nos ancêtres qui ont parcouru la Connaissance ont combattu les Questions, de leurs luttes ont parfois surgi des réponses, différentes pour chacun d'entre eux.

- Je dois donc combattre moi aussi? Alors je trouverai des Réponses... Cela me rapprochera du Savoir?

- Je ne peux malheureusement pas te répondre. Comme je t'ai dis plus tôt, le Savoir a été envahi pas les Doutes bien avant notre arrivée. Il faudrait donc savoir ce qu'est le Savoir avant que je puisse te dire si vraiment on peut s'en approcher...


[En raison de manque de temps, j'ai fait un texte très court (436 mots). Mais j'ai fais en sorte qu'il soit bon de le relire plusieurs fois pour bien le comprendre. Donc ca revient à un texte plus long..!]
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