Un soir dans une taverne du royaume de Perenia, deux hommes sont accoudés au bar. L'un est habillé comme un voyageur, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. L'autre est vêtu de loques, exception faite d' une grande épée qui pend à son coté. Le premier et un saltimbanque à la recherche de contes extraordinaires. Iil demande donc à son comparse son histoire. Ce dernier hoche simplement de la tête.
«Mon nom est Heralk-Lihu de Greille-feuille, mon prénom se prononce Heralk Liyou. Je suis le fils de Astania et fils bâtard de Élzéard de Greille-feuille chevalier, duc et patriarche de la famille de Greille-feuille. Mon histoire commença dans un royaume humain de l'ouest. Ma mère et mon père adoptif vivaient paisiblement, mon père adoptif étant le seule tavernier de notre village, les affaires marchaient énormément ! Ma vie suivait son cours tranquillement. Vers l'âge de dix-sept ans, il y eut dans ma contrée une grande et horrible guerre. Tous les jeunes hommes vaillant du village devaient s'engager au nom de notre duc bien-aimé, sa seigneurie Élzéar de Greille-Feuille. Je ne fût pas épargné et, pendant les trois ans que dura la guerre, je fis remarquablement ce qu'on me demandait. La pointe de fer de ma lance en devint brune du sang de mes ennemie que je massacrais sans autres formes de jugement.
À la troisième année de guerre, les troupes de notre empire se réunirent pour une bataille finale contre nos ennemie sur les plaine d'Elfation. Je n'avais jamais vue autant de couleurs. Chaque chevalier portait ces armoiries, leurs écuyers suivant, leurs obéissant au doigs et à l'oeil. Nous autres, humbles soldats , nous savions fort bien que cette guerre était seulement menée par des gars comme nous, et non pas par ces nobles de pacotille.
Par une immence chance, je n'étais pas aux premières lignes. Avec le temps j'avais été nommé sous-lieutenant d'infanterie de mon bataillon. Quand les trompettes, les cors et les tambours résonnèrent et que les morts se mirent à pousser leurs derniers souffles, nous sûmes tous pertinemment que ce ne serait pas gagné d'avance. L'ennemi était presque aussi nombreux que nous.
Après environ une heure, je m'élancai dans la cohue mois aussi. Je me combattis pendant huit autres heures sans m'arrêter. Je ne regardais que l'écusson des soldats. Une bataille n'est pas qu'un simple duel, on ne prend pas le risque de regarder autour de soit, on se contente de frapper, frapper jusqu'à ce que l' adversaire ne tienne plus debout.
À la fin de la bataille je fut assommé et je me revaillais seulement à la brunante. Autour de moi, il n'y avait plus personne mis à part une dizaine de chevaliers inspectaient les morts. J'en déduisi que nous avions gagné. Quand mes jambes furent assez fortes pour me porter, je constatais l'étendue du carnage. Trois milles de longueur était remplis de morts. Me voyant debout, un chevalier accouru vers moi, flanqué de son jeune écuyer. En apercevant l'armoirie, je m'inclinais profondément car c'était Le chevalier de Greille-Feuille qui se tenait devant moi. Il me dit de me relever.
Prenant la chance de le détailler du regard, je fut frappé par notre ressemblance. À cette époque, je ne connaissais pas l'identité de mon vrai père, il faut dire. Je lu dans le regard de l'homme qu'il avait, lui aussi, remarquéi. Je voyait qu'il avait envie de s'enfuir le plus loin possible mais il n'en fit rien, me demandant plutôt comment je m'appelais. En entendant le nom de ma mère il trésaillie. Aussitôt il sortit son épée et décapita son écuyer. Ce geste, aussi soudain fut-il, ne sembla pas le destabiliser pour autant car, il s'empressa ensuite de me demander si je voulais remplacer le défunt. Sans hésitation j'acceptais !
Cela lui prit une autre année de service avant qu'il me dévoile qui il était vraiment.. Mon PÈRE. Sur le coup j'eu envie de vomir. J'appréciais cette homme mais ne pouvais accepter qu'une personne aussi imbue d'elle-même et aussi mauvaise puisse être mon père. En même temps j'avais envie de l'assassiner sur place pour ce qu'il avait fait à ma mère et à moi. Il est sure que nous n'avions pas eut la vie si difficile, mais dans ma tête, je me disais qu'il n'était pas noble pour un chevalier d'engrosser une belle femme et de la laisser moisir sur de belles promesses. Il faut croire que je m'étais profondément trompé sur les chevaliers.
Malgré la certaine haine que j'éprouvais, j'était heureux car j'étais son seul héritier et que s'il venait à mourir, son trône me reviendrait. Qui, surtout dans un royaume aussi pauvre que le mien, ne voudrait pas être duc et patriarche d'une puissante famille ?
Sur les terres ou je vivais, les êtres «magiques» étaient rares.Cependant, dans mon village, il y avait une elfe grise du nom de Smédilia dont on disait que sa sagesse n'avait aucun égal. Je me rendi donc chez elle, pendant que mon maitre dormaitet je lui expliquais toute l'histoire. Ces paroles furent sage, bien que je ne les écoutais guère.
-Être le fils bâtard n'est pas une raison pour tuer un homme. Le meurtre est rarement la bonne solution, et surtout pas dans le cas qui t'intéresse. Attent plutôt sa mort, elle est imminente.
Malheureusement, Je n'en fi rien. Je voulais sa mort le plus rapidement possible. Ainsi alors que l'aube montait dans sa chambre, J'emportais avec moi seulement qu'un long poignard qui avait la forme d'un serpent et que j'avais vollé sur un cadavre lors de la grande guerre. J'entrais dans la chambre je vis le corps emmitouflé dans les couvertures. Je le frappais, une fois, deux fois, trois fois même. Son sang macula rapidement le drap. Quand j'eus passé le cadre de la porte, je tombais nez à nez avec mon père. Il était allé faire une marche, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Horrifier, je me rendis compte que 'avais poignardé sa maitresse.
Il dégaina son épée et il me poussa aisément au sol. D'un geste preste, il enleva le drap pour constater l'abomination je venait de commettre . Je distinguais, horrifié, le corps de ma mère. Un affreux rictus de douleur crispait son visage. Le duc s'approcha de moi et me donna un coup avec sa longue épée, j'esquivais à moitié. Je pus sentir la lame froidit taillader ma joue. D'un bond, je sautais sur mes pieds et lui coupa entièrement une des mains. Il laissa tomber son épée. J'eu juste le temps de m'en saisir avant de prendre la poudre d'escampette.
Pendant trois ans, j’ai courus dans les forêts, cherchant à oublier les abominations que j'avais commises. Quand, enfin, je me résignais à rejoindre la civilisation, je m’en allais vers une auberge. J’y rencontrai, à l'intérieur, une dame qui était assise, emmitouflée dans grand manteau gris. Elle se leva et me dit calmement :
- Je vous attendais Sir Heralk-Lihu, duc et patriarche des terres de Greille-Feuille.
Elle me tendit une lettre que j’ouvris sans tarder. Quelle ne fut pas ma surprise : le testament de mon père.
- Il se dit que vous avez assez souffert. Le moi dernier, il est mort en vous laissant tous ses titres et ses terres. Vous avez maintenant ce que vous vouliez avec tant d’ardeur.
Je suis donc retourner, prenant milles précautions, au château de mon père. Mon sacre ainsi que mon couronnement se firent sans joie. Tous les visages des nobles de la cour me regardaient avec une haine qui prédominait à l’intérieur de la pièce.
Dans les mois qui suivirent je devint paranoïaque. J'étais certain que les nobles voulait me tuer. Il est donc normal pour un homme dont la situation mental était comme la mienne de vouloir tous les tuer. Je m'exécutais de sang froid, sans verser la moindre larme. Pour certains, j'avais presqu'un sourir. Je les ai tous remplacé par les seuls personnes qui encourageaient mon règne.
Cependant, les choses ne se passèrent pas aussi bien que je l'aurais voulu. M'en retournant à ma demeure après une partie de chasse infructueuse, je fut arrêté. Un contingent de cinquante soldats du roi venait vers moi à toute allure. Ils avaient comme mission de me pendre haut et cours pour le meurtre des nobles de ma cour. Avant que j'ai pu dire le moindre mot, un homme sauta sur moi et me mis sur le bras un fer rouge. J'aurais pu, grâce à mon poignard, le taillader aisément mais je préférais m'enfuir le plus rapidement possible. Après une journée de course sans arrêt, je regardais enfin mon bras. Il y était marqué au fer rouge: «BANNIS», ce qui signifiait que je ne pouvait plus rester sur les terres du Roi Halfor ou de ces descendant futurs. Il devait sans doute savoir que je m'enfuirais encore comme un trouillard pour éviter la mort.
Pendant deux moi j'ai chevauché avant D'arriver jusqu'ici. Je n'ai jamais eut le courage d'affronter la mort mais maintenant, je me sens prêt. Prêt à me refaire une réputation dans ce royaume, éloigné de mon ancienne vie.»
Lle deuxième homme se tut. Le premier ne dit mot et un silence lourd s'installa.
«-Faites moi plaisir et allez raconter cette histoire à mon ancien peuple pour qu'il puisse connaître tous les fait. Même si cela me met peut-être encore plus de pétrin.
Le saltimbanque hocha la tête et s'enfuit. Jamais je n'eus de nouvel de lui jusqu'au jour où ce même tavernier me dit qu'un jeune trouvère s'était fait bruler vif pour avoir prononcé un nom interdit dans la cour du duc de Greille-Feuille. J'eus un rictus sans joie et me dit simplement que se ne serais ni le premier ni le dernier à mourir par ma faute.
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Sinon pour résumé sur les questions de base:
Race : Humain
Classe : Guerrier
Nom complet : Heralk-Lihu duc déchu de Greille-Feuille
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