Alors... je ne crois pas avoir déjà posté ce texte ici, mais pourtant je pense qu'il en vaut le coup d'oeil.... Dommage qu'il n'y est plus grand monde pour le livre le pauvre...
Alors ma mise en sitation est comme suit: ce qui est écrit a été vécu pour la plupart par ma petite personne.... ce fut une journée troublante du début a la fin et vous comprendrai bien vite pourquoi ! ^^
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Comme si plusieurs tonnes de livres m’étaient tombées sur la tête, j’étais ensevelie par une multitude de mots. Décrivant chaque feuille, chaque petite roche qui animait méthodiquement le sol a mes pieds. Comment pouvait-on être assailli par autant de mot, en si peu de temps
Ce que je vivais me laissait pantois. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point les mots pouvaient avoir une telle force. J’avais été si occupé a vivre ma vie, au delà de mes pensés les plus obscures, que je ne m’était jamais arrêter pour laisser respirer librement mes mots. Puis, soudain un déclique, un changement, un bouleversement ? Je m’étais éveiller ce matin, prisonnière de ma tête, assaillit par mes yeux, contrôler par mes mots.
Captivé par tant de distraction, je ne portais que trop d’attention. Les visages défilaient devant moi, regard inquisiteur, d’autre endormi, certain étincelant de malice ou encore débordant d’amour. Tous ces regards passaient, m’examinant jusqu'à mon plus profond sans que je ne m’irrite. Car moi, je ne les voyais pas, trop distraite, trop émerveiller par cette soudaine nouvelle vision de la vie. Comment avais-je pu vivre sans cela? Puis, les phrases continuaient leur chemin, se formant dans ma tête s’évaporant par mes yeux, lorsque je me laissais emporter par mégarde, obnubilé par tant d’autre chose merveilleuses. Soudainement, distraite par le vent, je tentai d’expliquer à quel point il était rafraîchissant. Le vent, caressant doucement mes joues, mon nez, mes doigts. Les frigorifiant car il était glacé, et pourtant la brûlure que me procurait le froid mordant, mais doux, m’était agréable.
Un sourire fendit mon visage.
Étais-je passé à côté d’autre chose ainsi? La hargne, imprévisible et doucereuse, s’empara soudain de moi, si puissante qu’elle m’en donna des vertiges. Tentant de reprendre mes esprits, cette colère m’était inutile, je tournai alors ma tête, reportant mon attention sur chaque cellule de mon corps qui suivaient mon mouvement, je portai plus ample attention au ciel. Distraction plus qu’efficace car, mon regard fut captivé, attiré vers cet oiseau, petit, brun, volant à l’ encontre vent.