Vynnyn attendait, c’était la nuit, bien qu’il ne fut pas tard. C’était l’hiver et la boutique, face à lui, allais fermer. Cela faisait presque un siècle qu’il était ici, et autant qu’il pillait les boutiques. La majorité avait déjà reçu sa visite non pas une, mais deux fois. Seul une tentative l’avait fait laissé des traces, et il avait du partir, rançonner des habitants de plus petit village, pendant deux mois.
La boutique face à lui était une de ses préférés, c’était la quatrième fois ce mois-ci qu’il l’attaquait, car ces calculs annonçaient toujours que c’était la plus facile à prendre, celle que la ville pensait qu’il n’attaquerait pas, dû-t-il piller toutes les autres, justement parce qu’il l’avait attaquer déjà trois fois.
Il vit le gérant fermait sa porte, comme à son habitude, il avait rajouté une serrure depuis son dernier passage, ainsi que, normalement, trois pièges dont un magique. Il fermait les six serrures, il en avait déjà plusieurs avant son arrivée, après avoir vérifier que personne d’autre que son gardien ne se trouvait à l’intérieur. Normalement, il devrait aussi avoir changé, c’était bien dommage, l’autre était un homme honnête, qui avait même tenté une fois de l’arrêté, avant de finir contre la cloison, inconscient, d’un simple coup de sabot, cela faisait à peine trois jours, et il devait encore en avoir les marques.
Il ne visait pas ce marchand uniquement pour ses statistiques, tellement prévisible. Il le visait par vengeance, celui-ci, en effet, avait osé annoncé, lors d’une conférence entre marchands à laquelle il n’était pas censé assisté mais pour laquelle il s’était fait passé pour un de leur confrères lointain, en effet, les centaures était rare dans la région, et il devait y assister, l’un des thèmes principale était la sécurité des magasins. Il y avait d’ailleurs remarqué au moins vingt-sept autres voleurs de tous poils. Enfin bon, à cette conférence, il avait déclaré que son magasin était imprenable, et, par vanité, il en avait cité tout ce qui le protégeait. Vynnyn avait eu tôt fait de remettre cet imbécile à sa place, à vrai dire, dès le lendemain. Depuis, il était la risée de tous ses collègues, et, après ce soir, il le laisserait tranquille, pour quelques temps, si l’autre tenait sa langue.
Il attendit quelques instants après que l’autre soit parti et qu’il ait passé le coin de la rue. De long instant, l’autre restant toujours au moins cinq minutes à attendre dans ce coin pour le surprendre, par sécurité, il resta caché trois fois plus de temps. Puis, dans la nuit, il s’approcha de la boutique. Comme à son habitude, il ne jeta pas un œil à la porte, une chose que cette imbécile de marchand n’avait toujours pas compris, et passa plusieurs fois devant une fenêtre, faisant en sorte que le gardien puisse le prendre pour plusieurs personnes. Normalement, s’il était normal, il devrait venir voir. C’est ce qu’il fit, relativement vite, il ouvrit la fenêtre et regarda au dehors. La noirceur, relative, de la nuit nécessita pour ses yeux un certain temps d’adaptation.
L’eau de l’atmosphère se condensa devant ses yeux, juste le temps de le faire cligner deux ou trois fois, assez pour que les deux sabots arrière du centaure le frappe pour qu’il vole à rencontrer la porte. Ni l’un, le gardien, ni l’autre, la porte, n’apprécièrent le choc, car le premier s’évanouit alors que la seconde craquait et que l’un des gonds craqua.
Rentrant par l’ouverture, Vynnyn eu la surprise de tomber face à trois autres personnes, toutes pointant sur lui une arbalète. Il cligna des yeux lorsqu’il reconnut l’une d’elle, le propriétaire, qui avait du passer par derrière. Il s’était fait avoir, mais il n’avait pas dit son dernier mot.
L’autre lui dit, très calmement :
‘‘ – J’espère, pour vous, que vous vous tiendrez tranquille, au moins le temps de vous poser quelques questions et de vous livrer à quelques personnes de ma connaissance, je crois que vous les connaissez aussi, il tienne la prison, entre autre… Alors ne tentez rien, ces gentils messieurs, fit-il en montrant les deux brutes armé à coté de lui, vous transformeront vite en pelote d’épingle, vu que vous être obligé de passer par la porte. Pour commencer, je vais vous demander votre nom.’’
Le centaure répondit par un borborygme à peine audible et incompréhensif. Quand l’autre lui demanda de répéter, comme il l’espérait, il lui répondit, audiblement et distinctement :
‘‘ – J’ai dit : Je ne m’en souviens plus.’’
En réalité, il avait dit cela il y avait plusieurs années, alors qu’on lui demandait l’emplacement d’un marchand qu’il avait croisé, plusieurs jours auparavant, et la somme qu’il lui avait volé, déjà à l’époque, c’était presque un mensonge, car c’était plus la somme exact qu’une approximation dont il ne se souvenait plus, mais l’autre, comme le marchand ce jour-là, dû se contenter de cette réponse.
Alors qu’il formulait cette réponse, ses yeux cherchaient quelque chose qui pouvait l’aider, il faisait chaud et sec dans ce bâtiment, presque trop pour qu’il puisse utiliser son pouvoir, mais, heureusement, les êtres vivants avaient besoin de boire pour ne pas trop souffrir de cette sécheresse, et des récipients d’eau était sur un table, derrière les brutes. Il se concentra légèrement, faisant s’évaporer une partie de l’eau et la dirigeant sur les cordes des arbalètes, pendant que l’humain lui posait la seconde question, à savoir pourquoi il était venu ici. Vynnyn réfléchit et lui parla, droit dans les yeux :
‘‘– A votre avis, c’est une boutique ici non ? Et vous êtes un marchand. Normalement, dans toute bonne boutique, il y a de l’argent, et, étant voleur, qu’est-ce que je recherche ? Mais il faut croire que je me suis trompé, il n’y a que des gardiens ici, pas d’argent, vu l’état des meubles.
– Et est-ce vous que m’avez dévalisé ces dernières semaines ? On m’a dit que c’était toujours la même personne.
– Monsieur le marchand, à votre avis, suis-je assez bête pour vous attaquez plusieurs fois de suite ?’’
Ces réponses qui n’en étaient pas semblé avoir satisfait son interlocuteur, mais lui avait menti, il donna l’ordre à ces gens de le tuer, mais les corde était rongé par l’humidité que le magicien avait ajouté petit à petit, et les deux cordes claquèrent pendant que les deux traits ne partaient pas droit, Vynnyn recula au plus vite qu’il put, profitant de son passage dans l’obscurité et la fraîcheur de la nuit humide pour dresser un écran dans la porte. Les trois personnes percutèrent la barrière invisible. Dans la faible lueur, il vit que les trois avais sorti des épées. Il laissa disparaître l’écran et ils s’écroulèrent, Vynnyn repartit au galop, mais les trois autres était sur ces talons.